HOMMAGE (à Max)
Toutes les toiles se sont tues
toutes les voiles
toutes les voix...
Toutes les couleurs se sont tues
toutes les fleurs
tous les pleurs...
Toutes les lumières se sont tues
toutes les chairs
toutes les frontières
Tous les pinceaux se sont tus...
tous les alcools
toutes les plaies
même la mort s'est tue
au désaccord de tes mains nues…
Toutes les toiles se sont tues
toutes les voiles
toutes les voix...
Toutes les couleurs se sont tues
toutes les fleurs
tous les pleurs...
Toutes les lumières se sont tues
toutes les chairs
toutes les frontières
Tous les pinceaux se sont tus...
tous les alcools
toutes les plaies
même la mort s'est tue
au désaccord de tes mains nues…
L'ANGE PAUVRE (à Max)
Dans l'enfer de ses ailes
coule en couleurs
la sève du mal
Tourmente sublime
dressée contre la mort
dans un masque ultime
ô toi le comédien
ô toi l'artiste
artiste suprême
qui a toujours pardonné à la vie
tes linceuls de douleur
et déployé en toiles
les ailes de tes mains
A travers les siècles
tu nous rappelleras
l'homme vivant
l'ange pauvre et
éternel
qui porte ton nom…
Dans l'enfer de ses ailes
coule en couleurs
la sève du mal
Tourmente sublime
dressée contre la mort
dans un masque ultime
ô toi le comédien
ô toi l'artiste
artiste suprême
qui a toujours pardonné à la vie
tes linceuls de douleur
et déployé en toiles
les ailes de tes mains
A travers les siècles
tu nous rappelleras
l'homme vivant
l'ange pauvre et
éternel
qui porte ton nom…
ADIEU (à Max)
Au ventre du Friesland ivre
face à la lumière éternellement tourmentée
dans un petit coin de terre
du cimetière de Bakhuizen
un homme repose
les paupières closes
Pas d'accord
avec la vie
il l'a passée comme une insulte
à travers ses douleurs
Pas d'accord
avec la mort
il l'a passée
brûlé par la ciguë du sang
au travers de sa chair inculte
Pas d'accord
il a gardé les poings serrés
sur sa peau jaunie
et sa bouche crie encore
le rêve craquelé
du bleu de ses yeux…
Au ventre du Friesland ivre
face à la lumière éternellement tourmentée
dans un petit coin de terre
du cimetière de Bakhuizen
un homme repose
les paupières closes
Pas d'accord
avec la vie
il l'a passée comme une insulte
à travers ses douleurs
Pas d'accord
avec la mort
il l'a passée
brûlé par la ciguë du sang
au travers de sa chair inculte
Pas d'accord
il a gardé les poings serrés
sur sa peau jaunie
et sa bouche crie encore
le rêve craquelé
du bleu de ses yeux…